Saint Virgile
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Saint Jean-Joseph de la Croix, prêtre Charles Gaëtan Calosinto naît à Naples en 1654 dans une famille dont cinq enfants se consacreront à Dieu. A 17 ans, il entre dans l’Ordre des Frères Mineurs et prend le nom de Jean-Joseph de la Croix. Modèle de piété et de compassion, il sait aussi gérer les affaires, en étant gardien du couvent puis provincial. A ce titre, il sut rétablir la discipline régulière dans beaucoup de couvents de la province de Naples. Pauvre selon saint François, il porte une tunique toute rapiécée, qui le fait surnommer 'le Père Cent-Pièces'. Il meurt octogénaire en 1734, calme et joyeux, en admirant une dernière fois un portrait de la Sainte Vierge. |
Saint Gérasime, abbé
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Bienheureux Jérémie de Valachie Il fut le premier roumain à être élevé sur les autels. Né à Zazo en Roumanie, entré chez les capucins, il fut envoyé en Italie et se dépensa toute sa vie à Naples au service des malades et des plus délaissés. Il les visitait par toute la ville, quittant son couvent pour rencontrer Jésus dans ses frères. Il mourut en 1625 d'une pneumonie contractée lors d'un jour d'hiver en rendant visite à un malade. |
Sainte Clotilde Paillot et ses compagnes, martyres
Le couvent de Valenciennes, où 32 Ursulines enseignaient, ayant été fermé par les révolutionnaires, elles avaient décidé de partir pour la ville de Mons, appartenant alors à la couronne autrichienne.
Mais en 1794, la ville tomba aux mains des Français, lors de la bataille de Fleurus. Les religieuses furent faites prisonnières, 21 parvinrent toutefois à s'échapper. Des 11 qui furent jugées et condamnées pour "fanatisme", "trahison" et "port d'habit prohibé", cinq furent guillotinées le 17 octobre 1794. Les six autres le furent le 23 octobre suivant.
C’étaient les bienheureuses Marie-Clotilde de Saint-François-Borgia (Clotilde-Josèphe Paillot), supérieure, et cinq de ses compagnes. Avec elles fut aussi guillotinée une clarisse, Joséphine Leroux, qui avait trouvé refuge dans leur couvent.
L’admiration du peuple répondit à la foi de ces femmes : à l’une de ces jeunes sœurs qui avouait sa frayeur d'être guillotinée, la Mère Supérieure répondit : "je passerai devant vous, pour vous montrer l'exemple."et aux soldats de l'escorte: "Nous vous sommes fort obligées, c'est le plus beau jour de notre vie !"