Saint Marien Marien, originaire du Berry, devint moine à Auxerre. L'abbé de Saint-Germain, saint Mamert, l'envoya dans une ferme du monastère, près de Mézilles et lui confia le soin des vaches et des autres animaux. Il est mort le 20 avril 488 à Fontenoy (Yonne). Son corps fut ramené à Auxerre et enterré dans une église qui, plus tard, lui fut dédiée. |
Saint Hugues d'Anzy Né en Poitou, prêtre et moine de Saint-Savin, Hugues est envoyé à Saint-Martin d'Autun pour y rétablir la règle monastique. Il participe à la fondation de Cluny, en 910, puis à celle d'Anzy-le-Duc, en Brionnais (près de Paray-le-Monial), où il construisit un magnifique hôpital pour les pauvres. Il meurt au cours d'une extase vers 925. Sur son tombeau fut édifiée une des plus somptueuses églises romanes. Sa crypte, rendue depuis quelques années au culte après avoir été transformée en cave à la Révolution ne contient plus ses restes qui furent profanés par les Huguenots au XVIe siècle. |
Bienheureux martyrs anglais On commémore ce jour d’autres victimes de la persécution anglaise : les bienheureux Richard Sargeant et Guillaume Thomson, prêtres décapités en 1584, Maurice MacKenraghty, prêtre pendu en 1585 après deux ans de prison, Antoine Page exécuté en 1593. Avec eux encore les bienheureux François (Francis) Page et Robert Watkinson, et le vénérable Thomas Tichborne, qui furent conduits à la potence de Tyburn, à Londres, le 20 avril 1602, le lendemain de la pendaison de Jacques Duckett. |
Bienheureux Jacques Bell et Jean Finch, martyrs
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Bienheureux Anastase Pankiewicz, prêtre et martyr
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Saint Grégoire de Nysse
L'Eglise accueille dans son martyrologe sa grand-mère, ses deux parents et cinq de ses frères et sœurs. Pourtant, il ne commençait pas dans cette voie. C'est un intellectuel passionné de rhétorique qui enseigne la philosophie. Il forme avec son épouse un couple parfait. Quand son grand frère, saint Basile de Césarée, le consacre évêque de Nysse, une petite bourgade rurale de Cappadoce, cet intellectuel le ressent comme un exil, mais il l'accepte par devoir dans un monde si peu chrétien. Il se heurte à l'empereur qui soutient l'arianisme et qui l'exile. Il reviendra dans son diocèse à la mort de Valens et se fait le champion de la foi en la Trinité. Il sera l'un des principaux artisans de la victoire de l'orthodoxie au concile de Constantinople en 381. Il meurt en 394. Saint Grégoire de Nysse est sans aucun doute l'un des plus grands théologiens spéculatifs, d'une ouverture d'esprit rarement égalée. Ce maître de la théologie contemplative par ses grands traités spirituels, est en même temps un pasteur et un catéchète soucieux de se faire comprendre par tous.