Sainte Olive, martyre
Cette sainte a la particularité d'être honorée par certains musulmans. La plus grande mosquée de Tunis était naguère « la mosquée d'Olive », et c'est parmi les musulmans de cette ville que naquit le dicton : « Malheur à qui parle mal de sainte Olive, car Allah sûrement le punira ! »
C'était une petite chrétienne de Sicile qui, à l'âge de treize ans, avait été prise par des pirates et emmenée à Tunis. Là elle résista à toutes les intimidations et à tous les mauvais traitements, impressionnant tout le monde par sa beauté et sa sérénité. Elle fut décapitée à cause de son rayonnement spirituel. C'était au IXe siècle.