Bienheureux Frédéric Ozanam
Son père était médecin à Milan et ancien officier de cavalerie dans les armées napoléoniennes. En 1815, quand la ville repassa sous domination autrichienne, la famille Ozanam rentra en France, où Frédéric fit ses études de droit. Il était alors logé par Ampère. C'est alors que ses opinions politiques se dirigèrent vers le républicanisme, car il fut très marqué par la révolte des ouvriers tisserands, les Canuts à Lyon. Sa vie s'orienta vers l'aide aux plus démunis. Il décida, en avril 1833, avec des amis parisiens de fonder une petite société vouée au soulagement des pauvres, qui prit le nom de Conférence de la charité. La conférence se plaça sous le patronage de saint Vincent de Paul. Il fut alors aidé dans sa tâche par sainte Rosalie Rendu, des Filles de la Charité. En 1839, il obtint son doctorat ès lettres, puis l'agrégation pour devenir professeur de littérature comparée à la Sorbonne. Il s'engagea également en politique, se présentant, sans succès, aux élections législatives de 1848. En 1841, il se maria. Peu après, il fut atteint par la maladie et mourut à Marseille en 1853. Homme d’une érudition et d’une piété remarquables, il mit sa science éminente au service de la défense et de la propagation de la foi, montra aux pauvres une charité assidue dans la Société de Saint-Vincent de Paul et, père exemplaire, fit de sa famille une église domestique.