Saint Jean-Gabriel Perboyre, martyr
Il naît dans le Quercy en 1802. En 1820, il entre chez les Pères Lazaristes. Après avoir été maître des novices, à Paris, rue de Sèvres, il est envoyé en Chine. Il apprend les langues locales, adopte les coutumes chinoises et s'établit au cœur du Kiang-Si, une province montagneuse. Après quatre années de prédication, il est arrêté en vertu d'une loi de l'empereur Kien-long qui interdit le christianisme. Fouetté, suspendu par les cheveux à un chevalet, brûlé au fer rouge, on lui grave sur le front : "Propagateur d'une secte abominable". Ces tourments se prolongent plusieurs mois, lentement et avec raffinement. Sur vingt chrétiens arrêtés en même temps que lui, douze renièrent le Christ. Les bourreaux avaient reçu toute liberté : ils le chargèrent de chaînes, lui broyèrent les pieds dans un étau, lui firent boire du sang de chien, le tourmentèrent jusque dans sa pudeur la plus intime. Alors même qu'il agonisait, les membres écartelés sur une croix, ils lui donnaient encore des coups de pieds dans le ventre. Ils l'achevèrent en l'étranglant. C’était en 1840.