Saint Jean XXIII, pape
Angelo Giuseppe Roncalli était né dans une famille nombreuse et pauvre de paysans de la campagne bergamasque. L’éducation solide et simple qu’il avait reçue fortifia sa foi dès sa jeunesse. C’est ainsi qu’il devint naturellement prêtre pour le diocèse de Bergame. Destiné à la carrière diplomatique par ses supérieurs, il remplit dans des conditions difficiles, les fonctions de nonce en Bulgarie, puis à Istanbul (où, pendant la guerre, il vint en aide aux populations juives déplacées par le régime nazi) et à Paris. Élu patriarche de Venise en 1953, il est heureux de retrouver son rôle de pasteur. Le 28 octobre 1958, Angelo Roncalli, à la surprise générale, fut élu évêque de Rome. Considéré comme un pontife de transition, le pape Jean, tout au contraire, rendit manifeste la maturité de sa sensibilité pastorale. En janvier 1959, il annonça la convocation d’un Concile œcuménique, en souhaitant une nouvelle Pentecôte sur l’Eglise. Il mourut en 1963, sans voir les fruits de son œuvre, mais dans la paix. Celui que l’on appelait « le bon pape Jean » laissait un souvenir extraordinaire parmi les nations du monde entier qui avaient reconnu en lui le cœur d’un vrai pasteur.