Saint Virgile
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Saint Jean-Joseph de la Croix, prêtre Charles Gaëtan Calosinto naît à Naples en 1654 dans une famille dont cinq enfants se consacreront à Dieu. A 17 ans, il entre dans l’Ordre des Frères Mineurs et prend le nom de Jean-Joseph de la Croix. Modèle de piété et de compassion, il sait aussi gérer les affaires, en étant gardien du couvent puis provincial. A ce titre, il sut rétablir la discipline régulière dans beaucoup de couvents de la province de Naples. Pauvre selon saint François, il porte une tunique toute rapiécée, qui le fait surnommer 'le Père Cent-Pièces'. Il meurt octogénaire en 1734, calme et joyeux, en admirant une dernière fois un portrait de la Sainte Vierge. |
Saint Gérasime, abbé
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Bienheureux Jérémie de Valachie Il fut le premier roumain à être élevé sur les autels. Né à Zazo en Roumanie, entré chez les capucins, il fut envoyé en Italie et se dépensa toute sa vie à Naples au service des malades et des plus délaissés. Il les visitait par toute la ville, quittant son couvent pour rencontrer Jésus dans ses frères. Il mourut en 1625 d'une pneumonie contractée lors d'un jour d'hiver en rendant visite à un malade. |
Saint Luc, évangéliste
Luc est l’auteur du troisième Évangile et des Actes des Apôtres ; il était probablement syrien d’Antioche, d’origine païenne et médecin. L’apôtre Paul, dans ses Lettres, parle de lui comme d’un compagnon très cher qui resta auprès de lui au cours de ses deux incarcérations à Rome ; tout laisse à penser qu’il fut son compagnon durant les deuxième et troisième voyages missionnaires de l’Apôtre.
Son origine païenne ne fait pas oublier à Luc que le salut vient de Jérusalem et que la cité sainte est le lieu où doit se réaliser ce salut : c’est là que commence l’Évangile, là que se terminera l’aventure historique de Jésus, et c’est de là que la mission universelle des apôtres prendra son essor, de la Judée à la Samarie jusqu’aux extrémités de la terre.
En véritable « scribe de la miséricorde du Christ » (Dante), Luc souligne à maintes reprises l’amour de Jésus pour les pécheurs et la magnanimité de son pardon. En Jésus les « entrailles de miséricorde » de Dieu envers les pauvres et les petits trouvent leur visibilité, alors qu’un sévère avertissement est réservé aux riches et aux orgueilleux. Quoi qu’il en soit, c’est à tous que s’adresse l’appel à la conversion, qui comporte un choix radical de pauvreté et d’abandon en Dieu. Pour Luc, l’Esprit Saint est le protagoniste de ce retour au Père : invoquer l’Esprit est la prière par excellence que nous ne devons jamais nous lasser d’adresser à Dieu, à l’exemple de Jésus. Il est aussi l’évangéliste de l’enfance de Jésus et de Marie.
Diverses traditions, souvent inconciliables, occultent les dernières années de la vie de Luc : même si on lui accorde le titre de martyr, il est plus probable qu’il soit mort de mort naturelle, à un âge avancé, en Béotie, après avoir évangélisé l’Achaïe.